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La carrière de Marcel Capy commence véritablement en 1899, à la création du Bon vivant. Ses dessins paraissent dans tous les journaux illustrés de l'époque, du Rire au Sourire, en passant par Comoedia, Fantasio, ou encore La Baïonnette où il collabore au numéro qui publie les planches de Gus Bofa pour Le Livre de la Guerre de cent ans.
Il illustre Alphonse Allais, Courteline et, pour les éditions Kra, Alphonse Daudet.

Pour Francis Carco, Marcel Capy est "le prince de l'attroupement" et "déroule à ses pieds la scène classique du scandale au café, de l'événement au bord du fleuve, l'incident de la queue devant le guichet de la gare, à l'arrêt de l'autobus ou aux portes du théâtre." Ses personnages à mentons énormes expriment "l'âme bourgeoise et populaire, la manie sentencieuse et le mépris facile."

Sternberg rapporte que Chaval lui avait confié "s'être inspiré des personnages de Marcel Capy, de leur faciès linéaire, anguleux et patibulaire."
Capy, quant à lui, affirmait tout simplement dessiner pour "ne pas s'embêter."

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